Le 22 juillet 2025, la CFTC ainsi que 7 organisations syndicales CFDT, CGT, FO, CFE‑CGC, UNSA, FSU et Solidaires ont uni leurs voix pour lancer une pétition commune intitulée : « Budget : les sacrifices pour le monde du travail, ça suffit ! »
Des mesures d’austérité dénoncées
Le projet de budget 2026, annoncé par le Premier ministre François Bayrou, comporte une série de mesures jugées brutales, injustes et inefficaces, telles que :
- La suppression de 2 jours fériés (dont le 8 mai ou Pâques) ;
- Le gel des prestations sociales et des salaires dans la fonction publique ;
- Une réforme de l’assurance chômage ;
- La désindexation des retraites ;
- Le doublement des franchises médicales ;
- La remise en cause de la 5e semaine de congés payés ;
- Des coupes budgétaires dans les services publics.
Un effort demandé aux seuls salariés
L’intersyndicale dénonce un choix politique assumé : faire peser l’essentiel des efforts budgétaires sur les salarié·es, retraité·es et précaires, tout en maintenant :
- Des aides publiques massives aux entreprises (211 milliards €/an) sans contrepartie ;
- Des dividendes records, souvent versés malgré des suppressions d’emplois ;
- Une justice fiscale insuffisante, épargnant les plus riches.
Des alternatives sociales et justes
L’intersyndicale propose une autre voie, fondée sur :
- Une fiscalité plus progressive sur les hauts revenus et patrimoines ;
- Un conditionnement des aides publiques à des objectifs sociaux et environnementaux ;
- Un renforcement du dialogue social pour une répartition plus équitable des efforts.
La position de la CFTC
En signant cette pétition, la CFTC affirme sa volonté de défendre un modèle de société fondé sur la dignité du travail, le respect des droits sociaux et le dialogue entre partenaires sociaux.
La rigueur ne peut se faire au détriment des plus fragiles.
Nous avons besoin de vous !
Cette pétition est un signal d’alarme. Pour peser face au gouvernement, nous avons besoin d’un maximum de signataires.
La mobilisation est essentielle pour que ces mesures soient retirées et que le débat budgétaire revienne à des fondements justes et partagés.